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mercredi 22 juillet 2015

Le combat ordinaire (Laurent Tuel, 2015)


Si je devais résumer en un mot cette expérience cinématographique ? Ce serait : Insignifiante.
Je crois bien que c'est le film le plus plat que j'aie vu cette année au cinéma. Cette histoire d'un homme qui souffre de troubles de tétanie et qui prend des antidépresseurs et anxiolytiques, outre qu'elle ressemble furieusement au très réussi Daddy Cool sur ce sujet, ne prend aucun risque. On s'ennuie du début à la fin dans cette œuvre inaboutie, inintéressante, mal interprétée (la scène chez l'analyste est ridicule d'invraisemblance) et surtout mal écrite. Les personnages ne sont pas attachants, surtout pas le héros que le synopsis qualifie de "bourru" (on se demande pourquoi tant il manque de personnalité) et qui sert des poncifs vus et revus sur la Guerre d'Algérie ou le Front National où la réflexion s'arrête à un niveau de cycle élémentaire.
La réalisation est fade, peu inventive et lorsqu'elle sort de son sentier académique, c'est pour nous livrer des prestations médiocres (le héros est photographe alors on va faire trois plans en noir et blanc des personnages ou des plans dans la nature genre photographie de calendrier mais en pas du tout réussi).
Comme dirait notre ami à la longue barbe blanche : "fuyez, pauvres fous !"

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