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mercredi 27 décembre 2017

Bizarre (E. Faure, 2015)



Résultat de recherche d'images pour "bizarre étienne faure"



Maurice, un jeune Français, débarque à New-York et s'installe au-dessus d'un cabaret burlesque où il va travailler. Mais le jeune homme semble cacher des choses...

Voilà comment je puis essayer de résumer ce film très... bizarre. Pas "bizarre" dans un sens positif, mais négatif. Le scénario est absent, la réalisation assez brouillonne, le jeu d'acteurs quelconque, les numéros burlesque sont peut-être ce qu'il y a de plus abouti. Bref, ce film est une déception de A à Z.

La dernière scène est la seule qui ait du sens, le reste est mystérieux au possible. Le film se noie dans un pseudo érotisme finalement aseptisé. Si Etienne Faure n'hésite pas à montrer toute l'anatomie humaine, elle n'est là qu'en décoration, dans un propos confus. Le jeune Pierre Prieur qui incarne le protagoniste est certes mignon, mais ne dégage pas vraiment de charisme dans ce film où il doit se demander quel est ce personnage qu'il interprète.

On ne s'attache à personne, on ne s'intéresse pas au film et pourtant, il y a un petit quelque chose, une forme d'esthétique burlesque dans certaines scènes. J'ai aimé les numéros burlesques, montrés brièvement, car ils sont réellement "dérangeants", c'est-à-dire totalement hors-norme. On est loin du burlesque vu par Hollywood qui est tout propret. Dans Bizarre, le burlesque est crade, incohérent, il est la libération complète de l'Homme de toute structure sociale dans un monde où les barrières semblent s'abaisser, ne serait-ce que le temps d'une soirée.

C'est peut-être pour ça que ma note est clémente. Parce que le film a du bon, parce qu'il se regarde jusqu'au bout, malgré des faiblesses trop nombreuses pour en faire une oeuvre potable.


jeudi 5 janvier 2017

Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962)


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Difficile d'écrire sur un classique et pourtant je vais essayer. Cléo de 5 à 7 conte l'histoire d'une jeune chanteuse, très belle, qui découvre qu'elle est peut-être atteinte d'une grave maladie et on suit sa vie durant ces deux heures, de 5h à 7h. Bon en fait, le film dure 1h30, mais ce n'est pas bien grave (à vrai dire on suit Cléo de 17h à 18h30, mais avouez que ça n'aurait pas fait un titre terrible).

Cléo interprétée par la magnifique Corinne Marchand, déambule dans Paris et multiplie les petites aventures avec ce fil rouge tragique. Un film très écrit, aux dialogues délicieux, notamment ceux du personnage Antoine, particulièrement séduisant grâce à l'interprétation d'Antoine Bourseiller, acteur assez peu connu qui fit une apparition dans Masculin-Féminin.

Le noir et blanc, le montage font de ce film un des bijoux de la nouvelle vague sans renier le passé du cinéma avec au milieu un court-métrage muet au casting en or (Godard, Anna Karina, JC Brialy). Et puis il y a la musique, écrite par Varda elle-même, composée par Michel Legrand et dans lesquelles Corinne Marchand excelle, toujours sur ce thème omniprésent de la mort que la jeune Cléo ne cesse de croiser dans ses pérégrinations (notamment des masques africains).

La superstition est aussi présente tout au long du film et elle est gage de vérité. De la voyante au miroir brisé en passant par les chapeaux, tout concourt à conduire Cléo vers son destin : la mort. Ce destin semble inéluctable et les signes, comme dans la Grèce Antique, sont lus et la belle Cléo ne pourra échapper au destin funèbre.

Un film captivant, différent de certains métrages de la Nouvelle Vague que j'ai pu voir. Moins intellectualisant que ceux de Godard, il me fait davantage penser à ceux de Bresson où le moindre dialogue semble être écrit et respecté à la virgule près.

Une oeuvre à découvrir.


samedi 3 décembre 2016

Cinéma : Un thème pour décembre

Un nouveau mois commence (bon, en fait il a commencé depuis trois jours !) et donc je me suis dit que ce serait une bonne idée de me fixer des thèmes concernant le visionnage des films. Comme je fourmille d'idées mais que je ne m'y tiens jamais, comme j'ai tendance à accumuler les DVD sans les regarder, il m'a semblé que pour ce premier "challenge" le thème serait tout trouvé : Vide ta PAV.

Qu'est-ce qu'une PAV ? C'est une Pile A Voir, soit tous les films que l'on a mais que l'on n'a pas encore regardé.

Chacun se fixe un nombre de films et des titres et essaie de les regarder et donner son avis dessus. Pour ma part, ce sera 10 films et sans plus de bavardage, les voici :

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1. Archangel (Guy Maddin, 1990)
2. Le bourreau (Luis Garcia Berlanga, 1963)

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3. Les contes des chrysanthèmes tardifs (Kenji Mizoguchi, 1939)
4. Trust me (Hal Hartley, 1990)

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5. Love Streams (John Cassavetes, 1984)
6. Hitler, un film d'Allemagne (Hans-Jürgen Syberberg, 1977)

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7. Le cri (Michelangelo Antonioni, 1957)
8. Le deuxième souffle (Jean-Pierre Melville, 1966)

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9. Jésus de Montréal (Denys Arcand, 1989)
10. Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962)

Eh oui, j'ai encore quelques classiques à voir !!

Et vous alors, allez-vous faire descendre votre PAV ?