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mercredi 26 avril 2017

Le mystère Henri Pick - D. Foenkinos

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Ce roman conte l'histoire éditoriale d'un... roman. Mais pas n'importe lequel. Une jeune éditrice parisienne, en vacances en Bretagne, découvre un manuscrit dans une bibliothèque un peu particulière : elle accepte tous les manuscrits refusés. Elle considère d'emblée ce manuscrit comme un chef-d'oeuvre. Problème ? Il aurait été écrit par un pizzaïolo qui n'a jamais lu de sa vie.

Un roman amusant, une histoire intéressante et une écriture alerte sont les principaux ingrédients de ce livre. D'ailleurs, il se lit très (trop) vite, l'écriture est un peu lisse. Mais on prend quand même du plaisir à lire ces pages. Les personnages, un peu caricaturaux, sont cependant attachants.


J'ai cependant regretté qu'une fois le livre refermé, l'on commence d'emblée à oublier tout ce qu'il contient. C'est une oeuvre éphémère si l'on veut. Malgré ses qualités, ce roman s'évapore et est assez, il faut le reconnaître, insignifiant. J'ai largement préféré Charlotte du même Foenkinos.

mercredi 30 novembre 2016

Naissance de l'Odyssée, de Jean Giono

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Mon avis : Giono et moi, c’est une longue histoire et je dois dire que cette fois-ci, je m’étais préparé à entrer dans son monde. J’ai, depuis plusieurs années, gagné en maturité et avais grandement apprécié Le hussard sur le toit.
Naissance de l’Odyssée compte l’histoire « vraie » d’Ulysse, un coureur de jupons qui préférait courir les femmes entre les îles plutôt que de rentrer retrouver Pénélope. Mais voilà qu’un soir, au coin du feu, on l’annonce comme mort et lui, incognito, dément formellement et invente des aventures fabuleuses. Ces aventures sont reprises par les chanteurs. Peu avant, il apprend que sa femme a un amant et, tout à coup, il la trouve plus désirable et désire retourner dans ses bras, à Ithaque.
Cette histoire, magnifiquement contée par un Giono styliste, expérimental, qui nous fait de la poésie en prose, est palpitante. On rit du début à la fin grâce à la finesse de l’auteur et aux situations pour le moins cocasses. Surtout lors du retour de Télémaque… mais je n’en dis pas plus !


A lire pour les amoureux de Giono, de la Provence (car l’histoire, bien que se passant à Ithaque ou ailleurs dans les îles grecques, semble dépeindre la Provence) et de la littérature en général.


dimanche 10 janvier 2016

Consumés, de David Cronenberg

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Naomi et Nathan, amis, amants, mènent chacun de leur côté leur propre enquête. L'une sur le meurtre d'une philosophe française célèbre, sorte de Beauvoir de notre époque quand l'autre enquête sur un chirurgien douteux en Europe de l'Est. Mais les enquêtes se rejoignent.
Entre l'Europe de l'Est, la France, le Canada et le Japon, les personnages de Cronenberg enquêtent et risquent de faire de terribles découvertes. Le célèbre réalisateur canadien signe un premier roman un peu brouillon avec une fin relativement décevante, mais aussi un roman bien rythmé et bien que le rendu, je viens de le dire, soit assez brouillon, on sent que l'auteur a travaillé de tout cœur à cette œuvre. 
L'histoire est un peu complexe et je ne peux pas trop vous a révéler sans gâcher la surprise mais l'on retrouve bien les thèmes de Cronenberg avec en plus, une bonne dose de sexe assez explicite par moments. Si la lecture est intéressante, ce n'est cependant pas un roman qui se lit d'une traite. J'y ai regretté l'abondance des marques, me faisant un peu penser à Bret Easton Ellis et à certains auteurs contemporains. Mais si Ellis critiquaient l'abus de ces marques, Cronenberg semble faire de ses héros des hérauts du consumérisme. On ne sent guère de critique derrière, même lorsque est évoquée la philosophie des Arosteguy (des Sartre et Beauvoir contemporains).
Cela fait déjà quelques jours que j'ai lu cet ouvrage et déjà, il commence à fuir ma mémoire. C'est assez déplorable.

Au final, un livre en demi-teinte, qui n'est pas déplaisant mais qui reste relativement faible, malgré un style recherché et une excellente traduction.