Résumé: L'histoire d'un
commerçant, de ses commis, de ses filles et d'un jeune noble qui tombe amoureux
d'une d'elle.
Mon avis: Cette courte œuvre de
Balzac, première dans la Comédie humaine
et qui nous conte finalement les malheurs que l'on pouvait vivre lorsque l'on
changeait de classe, a ce génie d'être une étude de mœurs en cent pages bien
meilleure, bien plus claire, que beaucoup de discours. Cette fille de négociant
qui se marie à un aristocrate artiste, qui passe d'un mode de vie à un autre,
est touchante par son incompréhension de ce qui lui arrive, de ses tentatives
d'apaisement au sein du couple. Et cette écriture! ces descriptions qui ne
traînent pas en longueur mais qui sont assez conséquentes pour nous aider à
visualiser la scène, ces mots, ces phrases, tout s'exprime par peu de dialogues
contrairement à ces auteurs contemporains (pas tous, heureusement) qui rédigent
plus des scripts pour la télé que des livres. C'est un moment que l'on passe
avec Balzac, une histoire qu'il nous conte, une description de son époque qu'il
entame dans cette œuvre immense que je vais essayer de critiquer (comprendre: dont je vais essayer de parler) du début à
la fin.