O Bandido da Luz Vermelha
produit
en
1968
au Brésil
d'une
durée de
92 minutes
& mis
en scène par
Rogério Sganzerla
avec Paulo Villaça, Helena
Ignez, Pagano Sobrinho & Luiz Linhares
Synopsis:
L'histoire du fameux criminel brésilien, nommé
Le Bandit à la Lumière Rouge à cause de son utilisation systématique d'une
lampe torche rouge pour pénétrer dans les maisons la nuit. Travaillant seul, il
avait aussi l'habitude de violer ses victimes de sexe féminin.
Mon avis:
Ce film fait partie de la nouvelle vague
brésilienne qui ressemble à celle française par l'usage du noir et blanc, des
voix-off, mais aussi par le désir d'aller plus loin que la narration classique,
d'aller dans l'abstrait, le conceptuel. Ce O
Bandido raconte l'histoire vraie de ce criminel à la lumière rouge, mais
par moments, on s'ennuie franchement. Je ne suis pas brésilien, donc je ne
saisis pas bien le film par instants; par d'autres, je le trouve simplement peu
intrigant. Pourtant le film a beaucoup pour plaire, y compris à un public
étranger: une histoire, un style particulier, et une audace de la part de
Sganzerla. Je déconseille le film pour un premier visionnage brésilien du
Cinema Novo, cette nouvelle vague mêlée d'underground; je conseille plutôt
l'excellent Macunaima.
Mais, ces critiques faites,
je dois dire que l'audace l'emporte et que l'on est globalement intéressé,
moins par le contenu du film que par le contenant. Les voix-off qui
s'enchaînent, les plans intéressants, l'acteur principal qui joue avec nous et
le côté underground de cette œuvre, c'est-à-dire la complaisance avec ce
meurtrier qui, sans être pleine, est juste assez développée pour nous
intriguer. En somme, une curiosité pour cinéphile.
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